Soutien scolaire

Contre-attaquer face à une moquerie

Lorsqu’un jeune reçoit une critique ou une moquerie de la part d’un de ses pairs, il peut décider de contre-attaquer.

Selon la stratégie utilisée (directe ou implicite, frontale ou nuancée), la contre-attaque a pour intérêt de :

  • Refuser de discuter à propos du jugement porté.
  • Se dissocier de l’étiquette collée par le moqueur en montrant qu’elle lui appartient.
  • Opposer la perception positive du moqué à la vision négative du moqueur.
  • Décourager les moqueries qui se veulent destructrices.
  • Convaincre le moqueur quand le dialogue semble possible.
  • Montrer l’absurdité de la moquerie et faire relativiser le moqueur.
  • Le ridiculiser.
  • Mettre en évidence l’intention de nuire du moqueur.

Prenons l’exemple de cette ado qui dit à un jeune : « Tu ressembles à rien ! »

Voici 5 techniques qui permettent au moqué de contre-attaquer :

  • Boomerang : acter que le jugement du moqueur lui appartient, en disant par exemple « C’est ton opinion ! » ou « Si tu le dis … »
  • Oupas : simplement adresser un « Ou pas … » à l’autre, pour lui couper la chique.
  • Justement : recadrage, dans lequel l’attitude critiquée est présentée comme bénéfique (ex. « Justement, c’est ça qui fait mon charme ! »
  • Apposo : le jeune utilise la critique en apposant l’avis du moqueur au sien, au lieu de les opposer. Les perceptions de l’un et de l’autre sont ainsi sur un pied d’égalité : « Tu n’aimes pas mon look, OK. En même temps, y a un tas de gens qui me trouvent stylé. »
  • Aïkimo : pratiquer l’Aïkimo, c’est partir du point sensible, de l’appât tendu par le moqueur, pour lui renvoyer cet appât (dans le même registre) ou un autre appât (un autre domaine dans lequel le moqueur possède des points sensibles). Il suffit de refuser de répondre à la critique, puis d’en retourner une au moqueur, par exemple en commençant sa phrase par « Au moins, moi … ». Dans ce cas-ci, le moqué pourrait rétorquer : « Au moins, je suis propre … »

Quelques points de vigilance toutefois :

  • Quand on attaque, on risque toujours la surenchère. Mais parfois, une contre-attaque bien sentie stoppe net l’agresseur, qui ne s’y aventurera plus …
  • Si la relation a de l’importance et que la contre-attaque blesse le moqueur, un dialogue entre moqueur et moqué sera utile pour renouer le lien (une fois la tension un peu dissipée).

Christelle Lacour

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