« Quand on veut, on peut … » Encore un article sur les nouvelles technologies ? Probablement… Mais lorsqu’on voit ce qu’il est désormais possible de faire avec peu de connaissances techniques, on ne peut pas s’empêcher d’en parler.
Certains enseignants n’hésitent pas à perfectionner leurs cours et les rendre plus efficaces. Bien souvent, un simple passage à l’utilisation d’un outil numérique suffit pour relancer l’#intérêt et la #dynamique dans vos apprentissages.
De ce constat, aujourd’hui, il est tout à fait possible de proposer un enseignement continu qui ne s’arrête pas à la sonnerie de cours. Avec quelques outils, il est désormais possible de permettre aux apprenants de continuer les cours sur leur propre matériel (smartphone, tablette…?) et ce, depuis leur salon, bref dans une situation (parfois) plus propice à l’apprentissage.
Que ce soit des vidéos de cours, des exercices en ligne, des évaluations formatives et auto correctives, les méthodes ne manquent pas.
Si on rajoute à ce genre de méthodos, des Qr Code pour faciliter l’accès aux ressources, des #QCM_dynamiques (#Plickers et #Kahoot) plus ludiques, une plateforme d’#E_Learning consultables H24, il est possible de propulser l’enseignement dans le monde des jeunes apprenants d’aujourd’hui par le biais du #numérique.
La farde serait complétée par le smartphone? ? Est-ce jouable ?
On ne parle pas de révolutionner l’entièreté du cours mais d’apporter des petites touches numériques à certains moments-clés qui permettraient de garder le contact avec l’apprenant pendant et après le cours.
➡️ MAIS, et il y a bien un MAIS, j’entends déjà certains dénoncer le fait que nous nous coupons l’herbe sous le pied en proposant des cours en ligne, des ressources consultables sans l’intervention directe du professeur. Alors, sommes-nous en train de nous remplacer doucement mais surement ?
➡️ Le débat est lancé : l’école doit-elle s’adapter à l’évolution numérique de la société ? Y voyez-vous une contre-indication ? Avez-vous des exemples de mauvaises pratiques qui pourraient court-circuiter la dynamique ?
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En attendant vos avis en commentaires, je vous laisse découvrir le projet numérique de plusieurs #professeurs de #mathématiques de l’#Indsé de#Bastogne qui ont eu l’idée de prendre le problème par un autre chemin et n’ont surtout pas hésité à se remettre en question et à modifier leurs cours pour les rendre numériquement abordables … Je n’ai qu’une chose à dire : Bravo !
Nous sommes enseignants en mathématiques principalement en 3e année à l'indsé 2e&3e degrés de Bastogne. Notre projet s'est construit petit à petit depuis septembre 2014 avec un énorme bon en avant pendant l'année scolaire 2017-2018.
Les deux points de départ qui ont initié notre "révolution numérique" sont les suivants : d'une part les outils Google Education (depuis septembre 2014, chaque membre de l'école (profs, élèves, etc.) dispose d'une adresse du type prénom.nom@indse.be avec tous les outils liés à Google (Mail, Agenda, Drive, etc.)) et d'autre part, nous travaillons sur TBI depuis décembre 2014 pour tous nos cours. Tout ce que nous faisons au tableau en classe est donc enregistré et partagé aux élèves via le Drive de Google.
Ça, c'était au début... puis fin 2017... l'idée fait son chemin..."on ferait bien un site internet pour reprendre toutes nos vidéos, nos exercices supplémentaires, etc. Bref, pour tout centraliser et rendre tout public"... Quelques semaines plus tard, le 27/12/17, le site www.math-indse.be voyait le jour. Il n'a depuis cessé d'être développé et alimenté par de nouveaux outils : des synthèses, des liens concernant les olympiades, des explications sur les remédiations organisées à l'école, nos notes de cours, des vidéos d'explications supplémentaires, des QCM en ligne avec auto-corrections (les élèves adorent !), des Googles Forms, des learningapps, etc...
Quelqu'un me disait justement il y a quelques jours : "c'est un peu comme des cours particuliers en ligne et gratuits ce site...". Il est vrai que c'est un peu ça, surtout avec les copies de tous nos tableaux qui sont mis en ligne sur le Drive. Un élève un peu distrait, ayant des troubles de l'attention, ou ayant été simplement absent pour maladie peut se mettre en ordre beaucoup plus facilement.
En parallèle, nous nous sommes mis à utiliser plus régulièrement des QCM dynamiques en classe tels que Plickers et Kahoot!. Nous avons également 24 tablettes qu'on utilise ponctuellement pour varier nos pratiques (révisions pour les examens, exercices de synthèse en fin de chapitre pour faire le point et/ou de la remédiation, etc. à partir du site mais également à partir d'applications mathématiques telles que celles de Christophe Auclair).
Par la suite (rentrée 2018-2019), nous avons inséré dans nos notes de cours des QR-CODES permettant d'accéder plus facilement/rapidement à différentes parties du site.
Il ne s'agit pas du tout de maths inversées ou d'un pédagogie X ou Y, mais d'une pratique qui s'est diversifiée et dynamisée grâce aux outils numériques (site, tablettes, TBI, QCM en classe, etc.). On se rend compte que les élèves préfèrent faire des exercices quand c'est accessible via internet, leur smartphone, etc... plutôt que simplement sur papier.
Il est encore trop tôt pour savoir si ces pratiques ont un impact important sur les élèves, mais nous pensons à priori que c'est le cas quand on écoute le retour des parents et des élèves.
On peut ainsi aider les élèves dans leurs apprentissages mathématiques mais également favoriser leurs apprentissages liées aux outils numériques (autres que les réseaux sociaux qu'ils ne maîtrisent d'ailleurs que très superficiellement).
Une dernière remarque, et non des moindres: nous n'y connaissons rien du tout en programmation, le site a été fait grâce à Google Sites et ne nécessite pas grand chose comme prérequis si ce n'est le partage de documents via Google Drive.
Cordialement,Pour l'équipe,
Arnaud Gustin