En tant que pédagogue, faut-il scinder l’univers du jeu et de l’amusement avec celui de l’apprentissage et de l’éducation ?Pour moi, à l’aide de ma chaine YouTube et de mon blog, je tiens à prendre le contrepied de cette vision où amusement et éducation ne font pas bon ménage. Je tiens à démontrer et favoriser l’intégration des jeux de société du commerce au sein des classes tous niveaux confondus mais aussi, au cœur du foyer. C’est une évidence, l’apprentissage n’est pas l’apanage de l’école ! Le point de départ de ma réflexion est basé et centré sur l’amusement et le plaisir. C’est un constat que je fais et que beaucoup de mes collègues font, la satisfaction engendrée par une situation ou un résultat obtenu est le meilleur moteur de l’apprentissage et de la motivation elle-même. Ce dernier aspect est le plus complexe à initier et à maintenir auprès des élèves malgré les nombreux efforts développés par les parents ou le corps enseignants. De ce fait, les situations mobilisatrices telles qu’enseignées dans nos cours de hautes écoles ou d’universités ont une efficience variable au regard du groupe auquel nous les proposons.
Finalement, le jeu devient un espace pour pratiquer une forme de différenciation, en autonomie par les jeux compétitifs en mettant l’élève en posture réflexive par rapport à lui-même ou, en groupe avec les jeux coopératifs permettant un ajustement de ces choix par rapport à ceux du groupe afin de les rendre les plus efficient possibles. Au travers de mes capsules, je souhaite faire passer ce message auprès des enseignants et des parents afin de leur démontrer et les initier sur ce chemin afin de favoriser la motivation, l’implication et surtout proposer des formes alternatives d’apprentissage au sein des classes et des foyers.C’est dans ce sens que le jeu permet la liberté d’apprentissage de l’élève.
Renaud Fleusus