Si le moqué ou le témoin de la moquerie le sent, il peut se mettre dans la peau du moqueur et lui renvoyer en miroir son ressenti supposé. Comme dans l’écoute active de Thomas Gordon, l’intention générale est d’accueillir le ressenti du moqueur, sans pour autant accepter la forme utilisée pour l’exprimer.
Le Miroir peut consister à émettre une hypothèse sur l’émotion du moqueur et éventuellement une hypothèse sur le déclencheur de cette émotion. Le déclencheur émotionnel n’est pas toujours aisé à trouver car certaines vannes sont des défoulements de tensions liées à des événements étrangers au moqué. Le Miroir peut aussi se traduire par une formule simple marquant que le moqué ou témoin comprend le moqueur :
Une autre façon de jouer les miroirs est d’inviter le moqueur à se mettre dans la perspective du moqué, pour que le vanneur perçoive son émoi :
Pour favoriser l’empathie, le moqué ou le témoin peut demander au moqueur d’imaginer ce qu’une personne que le moqueur aime ressentirait en recevant sa moquerie.
Afin de soigner son ego, le moqué peut signifier au moqueur que sa moquerie n’entame pas l’image qu’il a de lui-même. Le témoin peut également souligner cela, en disant par exemple :
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