Clarifier permet de lever les zones d’ombre du discours de l’autre, d’éviter les malentendus, de rendre la communication fluide et authentique. Et ça permet à l’autre de mieux se connaître et de mieux se comprendre avant de passer à l’action.
Mélissa, une élève de votre classe, se confie à vous en disant ceci : « Je me dis que ça ne sert à rien de lui parler vu qu’il m’a attaquée, devant tout le monde, c’est pire ! Et il a dit que j’étais trop pénible pour causer avec lui … Il faut que je prenne mes distances, voilà … C’est con ! »
Voici 3 types de questions que vous pouvez poser à Mélissa, afin de comprendre ce qu’elle dit, y compris ce qu’elle ne dit pas :
L’intérêt de poser des questions plutôt que d’apporter vos propres réponses d’adulte, c’est que l’enfant ou l’adolescent va s’éclaircir en vous répondant, se soulager d’une partie de sa charge émotionnelle, et retrouver de l’élan pour agir en cherchant ses propres solutions. Cette posture clarificatrice rend le jeune autonome, et sort de la logique « l’adulte sait ce qui est bon pour l’élève ».
Quand on vous dit quoi faire alors que vous vous sentez très mal, ça vous agace, n’est-ce pas ?! Eh bien, pour l’enfant, et encore plus l’adolescent, c’est aussi agaçant … Rien de tel que des questions pour accompagner l’élève dans son cheminement émotionnel et susciter chez lui de la créativité dans la recherche de solutions. Et puis, bien souvent, il n’y a pas forcément de solution à trouver : le fait d’avoir été (enfin) véritablement écouté (et non « coaché ») suffit à soulager l’élève et il repart allégé d’un poids pour la suite !
Tu veux te former à la gestion des tensions à l’école (et dans le privé aussi !) et recevoir ton Certificat en Gestion des Tensions au Travail ? Clique ici pour voir les infos sur le Certificat 2022 : https://www.centre-sweetch.com/activites/agenda/certificat-en-gestion-des-tensions-au-travail/